92i indienne (vs) meuf du XVIème: laquelle préférez-vous ?

La 92i indienne est la nouvelle coqueluche de la « meufosphère ».

En tendance sur les réseaux, elle s’affirme presque comme une mode à part entière – au point de déchaîner les passions les plus extatiques.

• Interlude sapologique: Voici la description la plus fidèle du look Lacoste TN (qui est loin de faire l’unanimité)

En rivalité avec la meuf du XVIème parisien, elle s’affirme comme une alternative loin d’être banale.

De plus en plus imité, de moins en moins égalé, ce style mérite d’être analysé en profondeur pour mieux être compris.

Présentation du make-up de style indien. (© Capture d’écran | Chaîne de SUGAR Cosmetics sur YouTube)

Loin de la pâte à tartiner El Mordjene, ce profil particulier se distingue par des traditions héritées de la culture indienne ancestrale.

On pense notamment au fameux bindi (ou troisième oeil) – qui est ce point rouge situé en plein milieu du front entre les sourcils.

• Intermède phraséologique: Savez-vous de quel dialecte est issu le mot « larsa » ?

En terme de maquillage, on est moins « géchar » d’une 92i classique.

Sachant que cette dernière réside habituellement dans les Hauts-de-Seine (ou « 9-2 »), on peut donc parler d’une connexion « Neuilly – New Delhi ».

Tutoriel de maquillage indien. (© Capture d’écran | Chaîne de Priyanka Jazmin sur YouTube)

Adepte du rouge à lèvres pétillant, elle sait se faire coquette sans pour autant paraître criarde.

C’est un juste milieu entre coutumes multiséculaires et modernité.

À l’instar des néo-bourgeoises du 16ème, elle cherche d’abord et avant tout la distinction sans pour autant basculer dans l’ostentation.

(© Capture d’écran | Source gallica.bnf.fr / BnF | Le Cri de Toulouse : chronique humoristique et illustrée de la semaine | Date: 22 juin 1930)

Même si l’une l’obtient avec le porte-monnaie du père, quand l’autre doit finasser avec les moyens du bord – toutes deux sont au final des artistes de leur propre image de marque.