La kilimini est-elle le sosie marocain des meufs du XVIème ?
Des quartiers chics de Casablanca à ceux du XVIème arrondissement de Paris, il n’y a qu’un pas pour la kilimini.
Récemment starifiée sur les réseaux sociaux, cette dernière est parfois moquée par ceux qui la jalousent en secret.
Nombreux sont ceux qui tentent de l’imiter au Maroc, mais rares sont ceux qui parviennent à l’égaler réellement.
Naître parmi les « plus de 10 » du Royaume chérifien n’est pas de tout repos.
Ce que veut vraiment dire l’expression franco-chérifienne « kilimini » – ou « كيليميني » en arabe – qui est de plus en plus populaire sur les réseaux.
Heureusement que la Rive droite parisienne offre un peu de répit à ces filles issues de la très haute beurgeoisie.
Le mot « kilimini » vient d’ailleurs du français « qu’il est mignon » et sert à désigner cette jeunesse dorée marocaine pleine de panache.
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Tout aussi snobe que l’aristocrate BCBG de l’Avenue Victor Hugo, elle agace autant qu’elle peut fasciner.
Si d’aventure vous veniez à en croiser une à Rabat, vous serez surpris de constater qu’elle jongle en permanence entre la langue de Molière et la langue de Shakespeare (sans oublier celle de Tahar Ben Jelloun).
Même si le darija reste sa langue natale, elle ne peut s’empêcher de le parfumer avec une ribambelle d’anglicismes.
Un moyen habile de faire la démonstration de ses qualités de polyglotte.
Les kiliminis forment une élite par définition, et sont dès lors aux antipodes du Bouzebal, personnage fictionnel des bandes dessinées de Mohamed Nassib.
Voici la traduction (presque parfaite) de l’appellation « kilimini » en arabe marocain.
Inutile de préciser que leur fortune familiale suscite bien des convoitises parmi les zmagris – ou zmagrias – et autres bledards locaux.
Sur le plan socio-économique, ils sont les jumeaux des riches héritiers du 16ème parisien (avec l’accent suavement bourgeois qui va avec).
En ce sens, les deux forment une sorte d’Internationale du pognon.
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