Les robes les plus moches sont-elles portées par les meufs du 16 ?
Faut-il fuir les robes les plus moches du marché ?
Ou bien doit-on charitablement leur accorder une petite chance ?
- Interlude teinté: Le maquillage ostentatoire des 92i
La mocheté vestimentaire séduit une certaine élite sociale dont font partie les meufs du 16ème arrondissement de Paris.
Quartier réputé pour son PIB par tête très supérieur à la moyenne nationale, il abrite les plus grandes fortunes du pays.
Cette robe de mariée pas très belle coûte chère. (© Capture d’écran | Chaîne de Alex Neuf sur YouTube)
Et pourtant, ça n’est pas toujours là que se trouve le nec plus ultra du chic et de l’élégance.
Il arrive parfois de tomber sur de curieuses pépites dont la laideur fait l’unanimité jusque dans les Hauts-de-Seine.
- Parenthèse loufoque: Et si le Lacoste TN incarnait l’idéal masculin de demain ?
En effet, certaines pièces inspirent du dégoût pour une majorité de gens – quand ça n’est pas de la répugnance – alors qu’elles sont majoritairement plébiscitées par l’ouest parisien.
Chez une certaine bourgeoisie germanopratine, le beaufisme constitue le stade ultime du snobisme.
Cette robe de noël pour femme – trouvable sur Amazon – est un condensé de mocheté décomplexée. (© Capture d’écran | Chaîne de Master Mitchh sur YouTube)
La beaufologie est même un art pratiqué par ces artistes aux poches pleines.
Porter un outfit de kéké des plages le long des quais de Seine permet à ces nantis d’affirmer qu’ils sont au-dessus des codes BCBG.
Aux antipodes du mauvais goût, voici la grâce, la vraie, l’indémodable. (© Capture d’écran | Source gallica.bnf.fr / BnF | L’Art et la mode : journal de la vie mondaine | Date: 6 janvier 1923)
Il en est de même lorsqu’il s’agit de choisir une robe de demoiselle d’honneur délavée (voire même déchirée): la quête de l’infect l’emporte sur la recherche du beau et du merveilleux.
C’est un mariage un peu particulier entre la haute et la basse société.
Tutoriel pour bonifier une robe de mariage (ou de demoiselle d’honneur) moche. (© Capture d’écran | Chaîne de Elisabeth Simo sur YouTube)
Le laid est presque devenu un idéal à atteindre.
Un pied de nez aux esthètes qui cultivent le raffinement.